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Ce qui plaisait à Blanche

Jean-Paul Enthoven
Grasset.

 

Commençons par éviter les difficultés en abordant en premier lieu ce qui me paraît indiscutable.

 

Je découvre cet auteur et je ne me limiterai pas à cet écrit.

Une écriture raffinée, élégante, suggestive, descriptive à souhait : on imagine aisément, les lieux, les décors, les personnages et ils sont rutilants, élégants parfois, surprenants toujours, superficiels et légers… peut-être pas.

 

J’aime ce décor de contes de fée, ces palais, ces lagunes, ces tenues vestimentaires.

Quand j’étais enfant je ne connaissais que de bons princes battant la campagne sur leur beau cheval blanc en quête de leur Cendrillon.

Bruno Bettelheim d’abord, la vie ensuite ont remis ces croyances en question.

 

Et voilà le récit de monsieur Enthoven débutant dans un décor précieux, meublé de galants personnages qui n’en sont pas moins ambigus, décontenançant, menaçant parfois.

 

Blanche est belle, très belle, gourmande, libre et quelque peu dominante… les êtres qui tombent sous son charme sont appelés à devenir ses jouets. De Blanche je ne vous en dirai guère plus, de l’histoire non plus, je n’ai pas pour habitude de divulgâcher et peut-être en ai-je déjà trop dit.

 

Ce que je peux encore vous révéler dans ce cadre, c’est combien j’ai apprécié les nombreuses références culturelles, littéraires : Baudelaire, Aragon, ce tableau : « La femme damnée »…

 

Pensouillard le hamster s’est invité au fil de ma lecture : dénouer amour, désir, perversité, domination… n’est pas menue réflexion. Ah ces sentiments dont on n’est pas maître et dont a la possibilité de choisir comment on les incarne.

Pour émotions, les romains disaient motus ou motus animi : mouvement de l’âme…

 

Lecture réservée aux âmes bien nées, n’ayant pas peur de s’égarer et aux esprits curieux ….

 

 

 

 

 

 

 

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