· 

Drôle de père

 Amelie van Elmbt.

 

Je gardai au cœur des images de « La tête la première » éclairant les heures mornes.
Avec son second film, Amelie van Elmbt se surpasse et nous comble une fois de plus.
Un cinéma où tout est soigné : plans, cadrage, lumière servent le propos. 
Les endroits de tournage ont été rigoureusement sélectionnés.
L’encadrement, l’accompagnement de Lina Doillon a été minutieusement pensé pour créer un environnement qui lui permette de donner le meilleur d’elle-même et fait en sorte qu’elle se sente en sécurité.
Le résultat est à la hauteur des efforts consentis : 110 minutes de pur bonheur.
Tendresse, poésie, fraîcheur ; un film ré-enchanteur qui fait du bien au cœur, à l’âme.
On assiste à ce film oubliant que c’est une fiction tant le jeu des acteurs est naturel.
Faire vibrer les spectateurs sans laisser entrevoir le travail considérable qui a permis ce résultat, n’est-ce pas la marque d’un grand talent ?
Merci de votre regard à nous transmis Dame Amélie, et pour vous, permettez que je paraphrase Saint Exupéry : « On ne fait bien du cinéma qu’avec le cœur, rendant l’essentiel visible à nos yeux »

Écrire commentaire

Commentaires: 0