· 

L’herbe de l’Oubli

Ecriture et mise en scène : Jean-Michel d’Hoop assisté de : François Regout | Avec : Léone François Janssens, Léa Le Fell, Héloïse Meire, Corentin Skwara et Benjamin Torrini | Vidéos : Yoann Stehr | Musique : Pierre Jacqmin | Scénographie : Olivier Wiame | Marionnettes : Ségolène Denis assistée de Monelle Van Gyzegem | Lumières :  Xavier Lauwers - le texte des voix off est écrit d'après des interviews et des articles de Svetlana Alexiévitch.

 

Un spectacle de Point Zéro en coproduction avec le Théâtre de Poche et la Coop asbl.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Shelterprod, Taxshelter.be, ING et du Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge. 

 

 

 

 

 

Au Collège, dans les années 70, je portais des t-shirt « Nucléaire, non merci » et j’ai participé aux manifestations d’opposition à l’implantation de missiles à Florennes

 

J’ai gardé cette sensibilité et c’est ainsi que dans les années 90, j’ai lu « La supplication » de Svetlana Alexievitch. Ce livre (voir si je retrouve sa critique)… lecture parfois à la limite de l’insoutenable, le matin, dans le train, je refermais le livre, incapable d’avancer dans ma lecture, tant ce que je lisais était horrible.

 

Aussi, lorsque j’ai appris la mise en scène de cette pièce au Théâtre de Poche, j’étais vivement intéressée.

 

Sur le fond, le thème du nucléaire et cette catastrophe à Tchernobyl ont toujours retenu mon attention.

 

Sur la forme, car je trouvais que c’était un énorme pari que d’utiliser ce texte et y joindre d’autres éléments pour monter un spectacle.

 

Pari réussi.

 

La pièce distille tristesse, consternation, effroi…et en même temps elle nous parle de la vie des gens de là-bas sans pathos exagéré, l’émotion étant toujours présente. Le jeu des acteurs est sobre. La mise en scène alterne projections vidéo, interventions des acteurs   et spectacle de marionnettes. Les scènes de marionnettes accompagnées par la musique de Pierre Jacqmin apportent une note poétique à ce récit d’une situation tragique.

 

Lorsque les premiers applaudissements ont retenti, j’ai été tirée d’une certaine hébétude tant la scène finale est puissante et tant résonnait en moi comme un leit-motiv : qu’avons-nous fait à la terre, à la nature et quel legs faisons-nous à nos descendants ?

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0