Ce soir, pour fêter le jour le plus court, le Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie-Bruxelles proposait six courts métrages d’écoles, aux styles et genres variés (de la fiction, du documentaire et de l’animation), en provenance de l’IAD, l’INSAS, La Cambre et Les APACH/HELB.
Une belle initiative relayée par le Plaza Art.
« Chaser » de Georges Plassaras
(La Cambre, 2 min.) ouvre la séance, c'est le trailer d'un film imaginaire auquel je n'ai pas du tout accroché. Pour être objective, quelques beaux traits de crayon cependant.
« China Dream » de Thomas Licata et Hugo Brilmaker
(INSAS, 20 min.), un reportage sur la ville de Datong où un programme immobilier pharaonique chasse les habitants de leur lieu de vie séculaire pour construire des immeubles de prestige qui restent inoccupés. Un peu longuet et peut-être pas suffisamment explicite, ceci dit, cet opus a le mérite de susciter l'interêt, je viens de faire une recherche sur internet à propos de cette région.
« Suspension d'audience » de Nina Marissiaux
(Les APACH/HELB, 24 min.)
Dans la salle d'audience et à ses alentours lors d'un procès d'assises : prises en direct, réactions et commentaires. Des images qui en disent long, un style qui n'est pas sans rappeler "Strip-tease et Manu Bonmariage", un début prometteur.
« Accord parental » de Benjamin Belloir
(INSAS, 19 min.). Après un début qui m'agaçait, une belle sensibilté et pas mal d'audace. Tensions familiales, non-dits au centre de scènes bien équilibrées. Réflexion sur le rôle des technologies et de l'image. Un auteur et des acteurs à suivre assurément.
« Rouge » de Morgane Rosaz
(La Cambre, 3 min.) Un court trash très librement inspiré du Petit Chaperon-Rouge, quoique... mention très bien.
« Après le silence » de Sonam Larcin
(IAD, 23 min.)
Mon préféré de la soirée. Un dialogue tout en pudeur, en sensibilité avec un migrant qui introduit une demande d'asile parce que son homosexualité n'est pas tolérée dans son pays d'origine. Emotion, retenue, ton juste. Nous avons passé un bon moment avec cette personne et lui souhaitons la bienvenue chez nous.
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