Photo : Brussels Philharmonic.
Brussels Philharmonic et Vlaams Radio Koor s’associaient en cette fin d’année pour nous présenter La veuve joyeuse de Franz Lehar.
Je n’avais jamais vu d’opérette et de celle-ci, je connaissais quelques airs, l’histoire assez rocambolesque au livret truffé de quiproquos, de badineries et le climat combinant gaieté frivole, romance et valses.
L’affiche était attrayante : Hervé Niquet à la direction : son énergie, sa rigueur, sa liberté de style et son sens artistique promettaient une lecture attrayante de l’œuvre.
Les interprètes : Hendrickje Van Kerckhove, soprano ; Thomas Blondelle, ténor ; Sébastien Droy, ténor ; Jolien De Gendt, soprano ; Philippe Souvagie, baryton ; Joris Derder, baryton ; Helena Bohuszewicz, alto ; Marc Meersman, baryton ; Evi Roelants, soprano ; Ivan Goossens, ténor ; Kai Rouven Seeger, baryton ; Eva Goudie-Falckenbach, alto ; affichent tous un impressionnant curriculum-vitae.
Lehar joue avec les rythmes, les danses, son orchestration est magistrale, la mélodie est soumise aux rythmes et sert les différents tableaux. Le spectateur est partagé entre envie de danser ou de fredonner.
La surprise résidait dans la mise en scène qui, tout-à fait libérée des conventions, réinventait l’histoire en accentuant son caractère parodique.
Ambiance de carnaval, de bal masqué pour la réception à la résidence de la veuve.
Humour, fantaisie, bonne humeur et une musique au top comme on en a l’habitude avec le Brussels Philharmonic, j’ai passé une excellente soirée en compagnie de cette veuve et j’avais le cœur en fête et la musique en tête en regagnant mon domicile au milieu de la nuit.
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