L'Enchanteur.

Pocket jeunesse

 

Dure mission ce matin.

J’ai en effet un avis mitigé à propos de ce livre et lorsque c’est le cas, je trouve la chronique plus difficile à rédiger.

Comme d’habitude, je vous en dirai peu à propos de l’histoire, préférant pour cela vous renvoyer à la 4eme de couverture.

Voici donc mes appréciations.

L’aspect qui m’a le moins plu, c’est l’intrusion du fantastique dans le récit, un fantastique assez noir, assez glauque, me paraissant aussi fumeux que l’égrégore et un peu ajouté artificiellement au récit.

Par ailleurs, il y a beaucoup de références dans l’ouvrage et certaines m’échappent totalement, faisant référence à un univers auquel je ne suis pas familière. Question de génération ? N’ai-je pas pu assez suspendre l’incrédibilité ?

Par contre j’ai adoré le récit autour de cette bande d’amis inconditionnels qui, ont à cœur de relever un défi exceptionnel pour satisfaire les dernières volontés d’un des leurs, atteint d’un cancer. Dans cette partie du récit, les références me parlaient, l’univers de Shakespeare et les rêves qui y sont liés, l’idéalisme qu’il peut faire naître ne me sont pas inconnus et m’ont ravie. Pour ma part, j’aurais préféré une histoire beaucoup plus centrée et développée sur cet aspect sans l’intrusion du surnaturel.

Le final est lyrique et m’a emportée …comme lorsque vous assistez à une représentation du Songe d’une nuit d’été, je me suis ainsi remémorée le final de « La nuit des rois »…un souvenir vieux de plus de 40 ans.

De nombreux thèmes traversent cet ouvrage : les banlieues, le racisme, l’extrême droite, les attentats.
De nombreuses références le soutiennent.

J’ai maintenant envie de relire L’enchanteur de Barjavel, de revoir Shakespeare au théâtre et je vous avoue mener une recherche sur les égrégores.

Pas si mal au final.
A vous de voir.

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