Mahir Guven.
Editions Philippe Rey.
Un roman poignant, percutant qui prend aux tripes.
L’histoire d’une famille franco-syrienne à travers le primes des deux fils : grand frère, chauffeur de taxi privé dans la région parisienne ; petit frère infirmier parti en Syrie par idéalisme.
J’ai eu du mal à accrocher au style d’écriture, au langage mâtiné de verlan, d’arabe ; au récit, assez lent au départ.
Vers la page soixante, le récit prend de l’ampleur, du rythme et je m’y suis accrochée.
Les personnages des deux frères vendent chèrement leur peau, nous émeuvent et j’aurais été bien en peine de ne pas suivre leurs états d’âme, leurs difficultés, le fil d’Ariane de leurs existences.
Un roman qui parle de ces vies coincées entre ici et là-bas, entre esclaves et nantis, en mal d’identités, en rêves de devenir, d’idéaux.
Il faut se laisser toucher par cette histoire, en garder l’empreinte comme un parfum d’humanité et de tolérance pour tempérer nos regards souvent si acérés, prompts à juger, source d’exclusion et d’incompréhension.
Grand frère, petit frère redessinez nous cette belle devise : liberté, égalité, fraternité.
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