Vincent Engel.
Editions Jean-Claude Lattès.
Dominique Hardenne, Maillard et Bizot, leur caporal, servent la logistique d’une armée en campagne. Ils sont affectés à l’intendance. Les mois coulent, les réserves s’épuisent et les soldats ressemblent de plus en plus à des spectres muets.
« LA » Bombe a corrompu la terre, les âmes et les corps.
Bientôt les trois larrons perdent tout contact avec leur unité et le trio se désintègre en duo et en solo. Resté seul, Dominique Hardenne décide de rentrer chez lui.
Long périple sans compagnie pour retrouver son village dans lequel il aura à affronter la même solitude.
Nous assistons alors à sa lutte pour la survie, pour ne pas vaciller, pour se donner des raisons de se lever le matin.
Mais comment survivre lorsque la vie semble avoir quitté la terre et que le sol a été rendu impropre à la culture.
Où trouver la force et les raisons de poursuivre lorsque tout vous abandonne.
Un texte sombre servi par une écriture élégante, maîtrisée, une construction intelligente.
Jusqu’à la dernière page, j’accompagnais le survivant, témoin de son opiniâtreté, de ses rêves, de ses espoirs.
C’est le cœur et l’esprit en déroute que j’ai refermé l’ouvrage tant ce conte évoque notre présent et notre survie dans un monde pourri par la folie des
hommes.
Une version intimiste du seul au monde après la catastrophe.
Attention ces pages risquent de vous hanter quelques jours.
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