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L’enfant qui mesurait le monde

Metin arditi.

Editions Points.

 

Yannis, enfant autiste, tente d’ordonner son environnement, de le contrôler, de l’apprivoiser en le mesurant.  Les chiffres le rassurent et il en a une maîtrise impressionnante.

 

Eliot, architecte américain, pleure sa fille et tente de poursuivre le travail qu’elle effectuait sur l’île.

 

Maraki, sa voisine est la mère de Yannis, vivant des revenus de sa pêche, elle mène une existence âpre entre son fils et son bateau.

 

Kalamaki, l’île qui abrite leurs existences ne resplendit plus du lustre d’antan, les touristes la délaissent et ses habitants souffrent de cette situation.

Faut-il quitter l’île ou y développer un projet susceptible de la faire revivre ?

Comment le concevoir dans le respect des sensibilités de chacun ?

Les interrogations sont nombreuses, les tiraillements leur succèdent.

 

Le roman de Metin Arditi nous conte les destinées croisées de ces insulaires ; l’affection qu’ils ont pour Yannis, le respect et l’accueil qu’ils lui manifestent ; et enfin leurs luttes pour construire un avenir dans la considération et la mise en valeur de leurs patrimoines.

 

Ne dit-on pas d’Athènes qu’elle est le berceau de nos démocraties ?

 

Cette histoire est une ode à la beauté de la Grèce, de son histoire.

 

C’est aussi un hymne qui chante les plus beaux atours de l’humanité : tolérance, dialogue, créativité.

 

Un écrit émouvant qui m’a faite vibrer corps, cœur et âme accordés au nombre d’or.

 

 

 

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