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L'océan au bout du chemin

Neil GAIMAN.

Au diable vauvert

Roman traduit de l’anglais par Patrick MARCEL

 

J’ai découvert Neil Gaiman il y a quelques années déjà avec Stardust.

 

Retrouvailles aujourd’hui avec ce magnifique conteur pour un récit qu’il campe dans la magnifique campagne du Sussex.

 

Rien n’est vraisemblable, et, en même temps, comment démêler le vrai du faux dans les histoires que les enfants se racontent pour échapper parfois à un réel ennuyant, éprouvant.

 

L’univers de Neil Gaiman est magique, peuplé de créatures insolites : les puces, les nettoyeurs, des frontières et des mares océans.

Il est poétique également, nous donne à voir au-delà des nuages et des ombres.

 

C’est un enfant face aux sortilèges… c’est le parfum de la campagne, ses bruits, ses odeurs, ses couleurs.

 

 

Il suffit de se laisser porter par la fraîcheur, la poésie et notre imaginaire. Je me suis  retrouvée, enfant,  au cœur de l’histoire, tenant la main du garçonnet (je pense que jamais Neil Gaiman ne le prénomme) ; Je me suis vue dans cette vieille ferme, j’ai savouré les mûres cueillies au creux du chemin, j’ai frissonné sous l’orage et j’ai entendu ces étoffes claquer au vent.

J’ai tremblé au centre du cercle de fées attendant que Lettie vienne me délivrer.

 

Me suis réveillée, la dernière page refermée avec l’envie de cuisiner ce hachis Parmentier, ce pudding aux fruits confits, ces nourritures revigorantes au parfum de campagne, de tendresse et d’enfance. Et je me vois dans ma cuisine, les cheveux gris relevés en train de faire le bonheur de ma petite-fille, certaines images sont de tous les temps, saisissons les avant qu’elles ne s’évaporent.

 

Merci monsieur Gaiman de nous emmener dans ce bel univers fantasque, celui de tous les enfants rêveurs à chaque jour de l’enfance et bien plus tard encore.

 

 

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