Françoise Houdart
Editions Luce Wilquin
Douze nouvelles qui pulsent la vie, la mort, nos émotions, nos illusions ; qui tissent la trame de nos jours jusqu’au moment où tout bascule.
En toile de fond, l’univers de madame Houdart : de vieux meubles de famille, la terre noire des terrils qui évoquent « Les profonds chemins » du Borinage.
« L’amie slovène » est également présente.
Un peu de fantastique, de fantasmagorique lorsque l’esprit des acteurs se plaît à leur jouer des tours, leur dessiner des mirages, à faire renaître leurs souvenirs.
Tellement de véracité, d’exactitude dans ces portraits qu’il m’est arrivé, à la lecture, d’identifier des personnes de mon existence, me donnant ainsi l’envie de les serrer dans mes bras, de savourer le temps qui nous est donné en commun. (Maudit Covid !)
Chaque histoire particulière retrace le fleuve de la vie tout comme l’infini de l’univers s’inscrit dans un atome.
Ainsi la plume de cette écrivaine nous restitue le tempo de l’horloge décomptant le temps qui nous est donné, nos rêves dérisoires et une conscience universelle.
L’émotion était présente, parfumée d’un zeste de nostalgie et suscitant l’envie de vivre pleinement chaque instant, de le déguster tel une madeleine.
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