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Les oiseaux

 

Troubs

 

Futuropolis

 

 

 

Les oiseaux ont enchanté mon enfance.

Adulte, ils continuent leur emprise, un chant, un vol, un pépiement éveillent le sourire, la rêverie et m’entraînent ailleurs.

 

Aussi la couverture de cette BD ne pouvait que m’accrocher.

 

Le dessin est naïf, les traits parfois grossiers, le tout est agréable invitant à la rêverie surtout pour les passages se situant en campagne périgourdine.

 

J’ai apprécié ces passages, me suis sentie proche du personnage rêvassant dans la forêt de Dordogne.

 

Saveur poétique et onirique.

 

Faire dialoguer oiseaux et personnages me paraît une bonne idée, renforçant la touche poétique.

 

Les passages consacrés à Beyrouth se veulent plus pédagogiques, nous livrant ça et là quelques informations sur la ville, ses origines, son patrimoine, son histoire.

 

Entre Beyrouth et la Dordogne, le lien est ténu ; si ce n’est qu’il permet à l’auteur de souligner les multiples menaces qui pèsent sur ces populations d’oiseaux : changement climatique, trafics, chasse, altération de leurs habitats. Et ces dangers ici et là-bas constituent de lourdes menaces pour notre planète.

 

Vibrant plaidoyer pour la gent ailée, j’ai apprécié ce livre, ses accents de fable écologique.

 

La poésie de ce trait crayonné, des ces plongées en forêt.

 

Certaines planches ont comblé mon regard, mon besoin de paix, de quiétude.
Elles m’ont permise une retraite en forêt alors que j’étais coincée chez moi en télétravail et sous cet aspect, cette BD est une réussite.
Cette partie de la BD offre véritablement une balade méditative en forêt et c’est un ravissement.

 

J’ai, en revanche, regretté un scénario trop léger, manquant de liant entre la Dordogne et Beyrouth.

 

L’aspect un peu fourre-tout m’a également dérangée : un peu de rêve ; pas mal d’informations, d’anecdotes concernant les oiseaux ; un petit topo sur la ville de Beyrouth ; et un lancinant appel au secours pour notre monde vivant.

 

De manière générale, j’ai apprécié cette BD pour cette balade lyrique, ce regard tendre, ce graphisme dont il se dégage une fraîcheur enfantine.

Une exposition de quelques planches apporterait un parfum de nature au cœur d’une galerie.
Ajoutez y quelques chants d’oiseaux en fond sonore.
Quelques citadins en mal d’évasion vous en seraient reconnaissants.

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Arlette Hinque (lundi, 03 mai 2021 17:27)

    Jolie BD !