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Pourvu qu'on ait l'ivresse

Cie des cœurs vagabonds

Centre de culture Scientifique de Charleroi-Parentville

 

Un lieu intime ; sur scène, deux conteurs ;  dans la salle, des yeux attentifs, des oreilles perplexes : qu’allons nous découvrir ?

 

Une plongée en abysse dans les pas de Lilah qui cherche l’ivresse et teste tous les alcools pour tuer le temps, pour oublier les échecs de sa vie et pour mourir à elle–même.

 

Comment vous parler de ce conte sans en livrer un mot de trop ?

 

Vous dire qu’on y rit,  qu’on y chante, qu’on renoue avec plaisir avec des émotions surgies de l’enfance ; que j’ai été remuée, que mes yeux ont brillé et que des étoiles y ont surgi.

 

J’ai glané quelques  mots qui mettent en vie, qui me feront chercher l’ivresse à chaque respiration ; ces chaudes ivresses de la vie, ces moments de grâce nés de petits riens.

 

Vous dire que j’y ai retrouvé les personnages préférés des mes rêves, de mon imaginaire : l’âne (mention spéciale à monsieur Vincent pour ses talents d’imitateur), le funambule.

 

Que j’ai envie de relire Daudet, Rabelais et maints poètes.

 

Ne comptez pas sur ces deux conteurs pour vous endormir, ils sont plutôt du genre à vous éveiller, vous titiller, susciter de folles embardées hors des chemins tracés.

 

Merci et bravo à madame Bathazar pour cet antidote à la nuit.

 

Votre spectacle est un puissant antidote à l’ennui, un booster (pour reprendre des mots d’aujourd’hui) contre l’inertie, vous avez déroulé sous nos pieds un tapis rouge qui mène au Pays de l’ivresse.

 

 

Félicitations, bravo, merci et… à bientôt pour un autre cocktail de mots à votre façon.

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Commentaires: 1
  • #1

    Georgette (mercredi, 08 juin 2022 11:17)

    Merci pour votre message qui traduit avec justesse et élégance ce que nous avons ressenti ce soir là.