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Le livre d'Elias

Chab

 

La sahélienne

 

Une lecture lente, triste dont les mots renvoient à notre intériorité.

Une réflexion sur la vie, la religion et le temps présent.

 

D’une forme quelque peu particulière, j’avoue m’y être parfois égarée.

Le livre déroule pourtant une histoire en brossant différents tableaux, en nous plongeant dans diverses ambiances, en nous livrant certaines paroles.

C’est en prenant recul et en assemblant le tout que l’on perçoit le fil de l’histoire, en tâchant de vous l’expliquer me vient l’image de la Tapisserie de Bayeux.

 

Il y a Elias qui dit ou écrit la parole, Hâ qui a été tué, Atma sa veuve et le jeune homme au chèche, assassin de Hâ ; autour d’eux rodent des figures familiales, d’autres habitants mais aussi les traditions, les récits d’un monde, d’un peuple, on a besoin de solides références face à un monde en ébullition où la violence fait éclater les vies.

 

L’écriture est puissante, suggestive, poétique. Elle donne à ressentir, à imaginer, à frémir.

 

Un petit bémol cependant pour les nombreuses fautes d’orthographe qui, toujours, me dérangent.

 

Au final, cependant un précieux opus qui semble lancer des fils pour échapper à la dérive, qui salue la beauté face à l’obscurité.

 

 

Remercions l’auteur pour cette lumière allumée face aux obscurs soldats de guerres qui ne devraient plus nous déchirer, pour ces mots qui résonneront aux jours les plus tristes d’inhumanité.

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Commentaires: 1
  • #1

    Hinque Arlette (mardi, 21 juin 2022 21:04)

    Très poétique !