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Ode au vélo.

 

En cette semaine de la mobilité, je me devais de célébrer mon plus fidèle destrier.

 

Tout a commencé à l’enfance sur un p’tit sentier de campagne
Je revois la scène, essayant de tenir l’équilibre pendant que, patiemment papa ou oncle Jean couraient en empoignant fermement la selle pour éviter la chute ou la gamelle.

 

Mon vélo, c’est ma liberté
ai-je fredonné à partir de la 4eme primaire
Lorsque me suis vue dispensée du ramassage scolaire
au profit de trajets bucoliques et rêveurs

« Quand on partait de bon matin
quand on partait sur les chemins »
C’était le temps des vacances, des escapades
J’étais souvent en rade
Tous devant et moi derrière

 

1976, le collège, fervente adepte de Marie-Paule Belle,
je peux vous le confier maintenant,
C’est à vélo que je m’échappais pour rejoindre le petit copain.

 

Par la suite, éducatrice
alors que je quittais mes loustics du jour pour rejoindre les miens à la maison
le parcours à bicyclette m’offrait un excellent sas de décompression.

 

Ce matin, j’étais en vacances sur le chemin du travail,
lune et soleil naissant m’offrant un somptueux vitrail.
Dans le sous-bois, mettant pied à terre
j’ai laissé déjeuner un trio de chevreuil
En bord de Sambre un héron perce la brume de son cri.
N’est-elle pas belle la vie
de cycliste
quand elle nous gratifie
d’instantanés fugitifs.

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