Flagey invitait ce week-end à découvrir ou redécouvrir Brahms.
C’est ainsi que ce samedi soir, j’étais au parterre du Studio 4 et que j’y passais une belle soirée.
Tout d’abord le trio avec piano n°2 en do majeur, op. 87 par Augustin Dumay, Henri Demarquette & Louis Lortie. Un mouvement lent en la mineur reprend le thème, frissons et émotions…
Ensuite le bijou de la soirée : la Sonate pour violoncelle et piano n° 2 en fa majeur, op. 99 par Henri Demarquette et David Kadouch. Deux artistes qui semblent danser en jouant, tout à fait hors du monde, ils nous entraînent à leur suite. Accents tempétueux, fougue, passion, brillance. Ces deux-là ont un talent inouï et se livrent généreux et avec pudeur. Merci !
La seconde partie commence avec le scherzo en do mineur, WoO 2 de la sonate FAE, Lorenzo Gatto & Louis Lortie brillants pour un trop bref passage sur scène.
La soirée se clôture sur le quatuor pour piano et cordes n° 3 en do mineur, op. 60, une œuvre au climat plus sombre, j’aurais aimé y retrouver David Kadouch au piano ou Lukáš Vondráček comme annoncé au préalable. Ce fut Louis Lortie avec Augustin Dumay, Miguel da Silva et Henri Demarquette.
Prestation de haut rang également, quelque peu troublée par une spectatrice qui s’est permise de monter en bord de scène pour jouer les chefs d’orchestre et n’a pu être délogée de son piédestal par le personnel de Flagey. Tourner la tête, l’éliminer de mon champ visuel et rejoindre les musiciens qui ne se sont point laissés troubler.
Une soirée sous le signe de l’excellence pour notre plus grand bonheur
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