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L'éducation d'une fée.

Didier van Cauwelaert.

 

Albin Michel éditions.

 

 

 

L’éducation d’une fée c’est d’abord l’histoire d’un amour tendre, lumineux.

 

Tellement beau, qu’à la page 42, je me suis sentie triste qu’à eux aussi, l’usure puisse jouer des tours…peut-être avais-je pensé trop vite mais je ne vous en dirai pas plus, je vous laisse le plaisir de la découverte.

 

 Quatre personnages, hauts en couleur, vont se télescoper, s’aimer, se déchirer, pleurer et rire.

 

César ou Sezar, jeune réfugiée irakienne, caissière au supermarché qui va se voir promue au rang de fée.

 

Ingrid, ornithologue,  paraît la moins sympathique au premier coup d’œil. Murée dans ses sentiments, ses réflexions, la tête dans les plumes, elle paraît parfois distante, je pense avoir éprouvé à son égard la même incompréhension que le personnage de Nicolas.

 

Nicolas, amoureux, perd pied lorsque leur amour semble battre de l’aile (avec une ornithologue, c’est le comble !) Il déborde d’amour, de tendresse , il est rongé par l’incertitude, l’incompréhension, les questions sans réponses.

 

Raoul, leur fils, petit gars émouvant qui ne veut pas que ce bonheur lui file entre les mains.

 

De la poésie, des rêves, de la tendresse et un amour infini de la vie.
Nicolas et Raoul m’ont évoqué Guido et Giosué dans « La vie est belle ».

 

Un roman frais et pétillant qui m’a permis de m’évader de la lourdeur du quotidien pendant deux-cent cinquante pages.

 

Vous reprendrez bien une dose de bonheur ?

 

 

 

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